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BOUNTY de AMATI B1432

Les révoltés du Bounty


 

Cette aventure est une des plus romanesques tragédies maritimes. Depuis plus de deux cents ans, elle demeure une formidable source d’inspiration pour les écrivains et réalisateurs de films.
 Alors, embarquez à bord en construisant cette superbe maquette, pour revivre les aventures à peines croyables du Capitaine Bligh et de Christian Fletcher !


En 1787, His Majesty’s Ship Bounty ou HMS Bounty, ancien navire marchand, est racheté et rebaptisé par la Royal Navy. Il a pour mission de transporter des arbres à pain depuis Tahiti jusqu’en Jamaïque. 
Le petit trois-mâts, de seulement 28 mètres de long et 7,6 mètres de large, est alors modifié pour pouvoir accueillir plus d’un millier de plants en pot. La taille réduite de l’espace impose à l’équipage une grande promiscuité et ne permet pas la présence de Royal Marines, soldats utilisés par les commandants pour se faire obéir et éviter les mutineries.


Le commandement de la Bounty est confié à William Bligh, jeune lieutenant de 33 ans et ancien maître navigateur sous les ordres de Cook lors de son troisième voyage dans le Pacifique. L’équipage est composé de 44 marins choisis par Bligh et deux botanistes. Parmi les officiers figure, Fletcher Christian, âgé de 23 ans.


Le 23 décembre 1787, la Bounty part de Spithead au nord de l’île anglaise de White. Après un voyage de 10 mois et de 27 000 milles marins (50 000 km), le navire jette finalement l’ancre dans la baie de Matavai, au nord de Tahiti, le 26 octobre 1788.



L’ESCALE DU BOUNTY À TAHITI


L’accueil des Tahitiens est chaleureux. En échange de cadeaux bons marchés, le capitaine Bligh obtient l’autorisation de récolter les plants d’arbre à pain. Pendant les cinq mois d’escale à Tahiti, les marins jouissent d’une agréable vie due à la douceur insulaire. La plupart fréquentent des « vahiné ». Malgré un relâchement sensible de la discipline, Bligh continue à humilier régulièrement ses subordonnés.
 En janvier, trois marins désertent et s’enfuient en pirogue vers Tetiaroa. Ils sont finalement retrouvés au bout de trois semaines. En guise de punition, ils reçoivent chacun entre 24 et 48 coups du « chat à neuf queues », sorte de fouet à neuf lanières avec des nœuds aux extrémités ! Début avril 1789, le Bounty repart vers l’Angleterre, chargé de plus de mille plants d’arbre à pain.

 


LA MUTINERIE DU BOUNTY


Le climat sur le navire se dégrade très rapidement. Les marins sont tristes d’avoir quitté Tahiti. Les colères terribles de Bligh demeurent imprévisibles et Christian Fletcher devient son souffre-douleur. Le 22 avril 1789, la Bounty fait une escale dans l’archipel des Tonga pour se réapprovisionner. Bligh qui a visité l’île avec Cook, sait que les habitants peuvent être agressifs. Il envoie Christian à terre avec plusieurs marins pour récupérer de l’eau douce. Le groupe est menacé et Christian retourne à bord du Bounty sans avoir complètement rempli sa mission, Bligh le qualifie  de « satané vaurien couard ».


Le 27 avril, alors que Christian est déjà passablement déprimé, Bligh l’accuse de lui avoir volé des noix de coco ! C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Après avoir songé à déserter en construisant un radeau, Christian opte finalement, aux premières heures du 28 avril, pour la mutinerie. Avec l’aide de quelques uns, il prend le contrôle du Bounty. Bligh est débarqué à bord d’une chaloupe de 7 mètres. A cause de la taille réduite de l’embarcation, seuls 18 marins sur ceux qui restent loyaux au capitaine peuvent l’accompagner. Les 19 hommes sont alors abandonnés dans la chaloupe avec seulement cinq jours de nourriture et d’eau, un sextant, une boussole, une boîte à outils… et l’aide de Dieu.



 

L’EXPLOIT DU CAPITAINE BLIGH


Le capitaine Bligh accomplit un véritable exploit en naviguant 6 700 km dans la chaloupe non pontée et surchargée, sur des eaux pratiquement inconnues à l’époque. Il brave les tempêtes, les tribus hostiles sur les îles et même le début d’une nouvelle mutinerie tellement les conditions de voyage sont atroces. C’est grâce à ses qualités de navigateur et de chef inflexible qu’il réussit à conduire pratiquement tout son équipage vivant jusqu’à Kupang, sur l’île hollandaise en Indonésie. 
De retour en Angleterre, Bligh est jugé en cours martiale, pour la perte du Bounty, mais il est acquitté et même félicité pour son exploit maritime.



 

LA BOUNTY AUX MAINS DE CHRISTIAN


Après le départ de la chaloupe de Bligh, Christian jette à la mer tous les plants d’arbre à pain. Dans l’hypothèse, peu probable, que le capitaine survive, rejoigne l’Angleterre et lance l’alerte, Christian choisit de fuir sur une île moins en vue que Tahiti. Il met le cap sur Tubuai, dans l’archipel des Australes.
 Le Bounty arrive à Tubuai, le 28 mai 1789, mais l’accueil des habitants est hostile et Christian fait tirer sur les pirogues. Une douzaine d’indigènes sont tués. Il retourne à Tahiti, emporte du bétail et de la main d’oeuvre tahitienne et revient à Tubuai. Il y construit le fort George, mais après avoir subit de nombreuses attaques, il repart finalement à Tahiti le 22 septembre 1789.
 Seize marins restent sur Tahiti et neuf, dont Christian Fletcher, repartent sur le Bounty accompagnés de douze femmes et cinq hommes tahitiens.



 

LA CAPTURE DES MUTINS ET LA COUR MARTIALE


Les 16 marins qui choisissent de demeurer sur Tahiti se séparèrent. Deux d’entre eux meurent assassinés. Les autres vivent plutôt paisiblement pendant un an et demi, jusqu’au 23 mars 1791, date de l’arrivée de la frégate HMS Pandora commandée par le capitaine Edward Edwards. Les quatorze marins survivants sont arrêtés. Edwards ne fait aucune distinction entre les mutins et ceux restés loyaux à Bligh et gardés par Christian contre leur volonté. Ils sont tous emprisonnés à l’arrière du navire dans une cellule surnommée la « boîte de Pandore ».


Le procès en cour martiale des marins rapatriés s’ouvre en septembre 1792. Les quatre marins restés loyaux à Bligh sont acquittés. Les six accusés restants sont reconnus coupables de mutinerie et condamnés à mort. Trois d’entre eux sont graciés et les trois autres sont pendus à une vergue de bateau dans le port de Portsmouth le 28 octobre 1792.



PITCAIRN


Après son départ de Tahiti le 22 septembre 1789, Christian recherche un lieu où la justice de son pays ne pourra pas le retrouver. Il décide de s’installer sur l’île Pitcairn qui a été découverte en 1767, mais dont l’emplacement exact est mal répertorié sur les cartes. Après plusieurs mois de recherche, Christian aborde l’île le 15 janvier 1790.
Le Bounty est déchargé, en partie démonté puis incendié. Plus de retour possible ! Les premiers mois sont paisibles avec une bonne entente entre les mutins et les Tahitiens. Plusieurs marins, dont Christian, ont des enfants avec des tahitiennes. Christian organise la vie sur l’île de manière relativement démocratique, sauf que les Tahitiens sont exclus des prises de décision !
 Cependant la situation dégénère en septembre 1793, lorsque Christian et quatre autres mutins sont assassinés par les hommes tahitiens, eux même tués, ensuite, par les veuves des marins. Bref, c’est le carnage et après encore quelques décès, il ne reste que le marin John Adams. Il se charge de l’éducation et du bien-être des neuf femmes et des enfants. Muni de la Bible du Bounty, il leur enseigne la lecture, l’écriture et le christianisme. A partir de 1808, plusieurs navires accostent sur l’île et Adams raconte, à chaque fois, l’histoire des mutins. Il est finalement amnistié par l’Angleterre en 1825, quatre ans avant sa mort.

© Pierre Carrard - Technic-Hobby-Lausanne

BOUNTY de AMATI B1432

SKU : AMAB1432
349,00 CHFPrix
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  • Il s'agit d'un des plus beaux et des plus détaillés parmi les modèles de la collection de maquettes à construire de chez AMATI.

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    La boîte de montage contient :

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    • Accessoires de coque et pont en métal, noyer, buis et hêtre..
    • Mâts et vergues
    • Tissus pour les voiles
    • Des plans clairs et des instructions détaillées pour faciliter la construction.


    Kit de maquette en bois

    • Échelle: 1/60
    • Longueur: 760 mm
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